Le portrait-robot sert à retrouver l’auteur d’un crime ou d’un délit en l’absence de photo du suspect. Il est réalisé par des experts de la police ou de la gendarmerie.
Né dans les années 1950, il était autrefois dessiné à la main par des portraitistes. Aujourd’hui, la police judiciaire française utilise le logiciel
« Sosie », qui rassemblent plusieurs milliers de phénotypes humains, caractères physiques qu’il faut assembler pour approcher le plus possible le visage du suspect. Ces identifiants ne sont pour autant pas suffisants pour que les portraits-robots soient fiables à 100%, car il y a autant de phénotypes différents qu’il n’y a de personnes sur Terre.
Le portrait-robot se fait généralement en une heure et demi. D’après la description donnée par les témoins, le policier ou le gendarme fait défiler différentes formes de visage, de bouche, etc. Les témoins choisissent ceux qui se rapprochent le plus de leurs souvenirs. La tentative de reconnaissance a cependant ses limites car la mémoire visuelle est parfois trompeuse. De plus, les témoins sont souvent les victimes et le choc émotionnel peut altérer leurs souvenirs.
Dans le cas de la tuerie de Chevaline, la diffusion d’un portrait-robot, établi à l’aide des témoignages de deux garde-forestiers, a permis de retrouver le motard, suspecté d’être l’auteur du quadruple meurtre. Après interrogatoire, le suspect sera finalement relâché.