18h50. À Chevaline, le procureur de l'époque, Éric Maillaud, fait sa première déclaration sur l'affaire, devant les médias. « Pour l'instant, nous avons relativement peu d'éléments », annonce-t-il, avant d'ajouter : « Si ce n'est que ce sont des éléments dramatiques, puisque nous avons sur le site là-haut, la découverte de quatre corps ». Il s’agit de deux hommes et deux femmes.
Son discours est factuel. Il précise que la voiture retrouvée sur place est « immatriculée en Grande-Bretagne. » Il reste prudent sur la cause du décès car il est encore trop tôt pour « pouvoir approcher des corps » : « Nous avons à faire a priori à des victimes de tirs par arme à feu. Il y a un grand nombre de douilles sur la scène de crime. »