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assène plusieurs coups de crosse avec son pistolet, lui causant une fracture du crâne.

La cadette Zeena est quant à elle restée terrée sous la jupes de sa mère, à l’abri des regards du tireur, mais aussi des premiers secours. Elle restera près de huit heures cachée. 

 

Zainab est la première fille de Saad et Iqbal. Née le 16 mars 2005, elle est âgée de trois ans de plus que Zeena, venue au monde le 24 avril 2008. D'après les témoignages recueillis par le journal anglais The Telegraph quelques jours après le massacre, les fillettes étaient de

« merveilleuses petites filles aux yeux de biches », couvertes d'amour par leurs parents.

 

Aujourd'hui, Zainab et Zeena vivent avec leur tante Fadwa, après avoir été un temps placées dans une famille d'accueil. Elles sont toujours sous protection policière.

 

Selon le Parisien, les rescapées ont demandé en décembre 2017 une indemnisation de la part du Fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et autres infractions français.

Les deux filles du couple al-Hilli ont survécu aux meurtres de leurs parents et de leur grand-mère, le 5 septembre 2012. L'aînée Zainab a cependant été gravement blessée dans l'attaque : elle a reçu une balle dans l'épaule, avant que le tireur ne lui 

Les deux filles du couple al-Hilli ont survécu aux meurtres de leurs parents et de leur grand-mère, le 5 septembre 2012.

L'aînée Zainab a cependant été gravement blessée dans l'attaque : elle a reçu une balle dans l'épaule, avant que le tireur ne lui assène plusieurs coups de crosse avec son pistolet, lui causant une fracture du crâne. La cadette Zeena est quant à elle restée terrée sous la jupes de sa mère, à l’abri des regards du tireur, mais aussi des premiers secours. Elle restera près de huit heures cachée.

Zainab est la première fille de Saad et Iqbal. Née le 16 mars 2005, elle est âgée de trois ans de plus que Zeena, venue au monde le 24 avril 2008. D'après les témoignages recueillis par le journal anglais The Telegraph quelques jours après le massacre, les fillettes étaient de « merveilleuses petites filles aux yeux de biches », couvertes d'amour par leurs parents.


Aujourd'hui, Zainab et Zeena vivent avec leur tante Fadwa, après avoir été un temps placées dans une famille d'accueil. Elles sont toujours sous protection policière. 

 

Selon le Parisien, les rescapées ont demandé en décembre 2017 une indemnisation de la part du fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme et autres infractions français.

Les filles

femme forte qui s'est reconstruite une vie après son départ d'Irak, et profondément attachée à ses enfants.

 

C'est en 1938 que Suhaila voit le jour en Irak. Elle se marie assez jeune à Abdul-Amir al-Saffar, un homme fortuné et influent à Bagdad. Trois enfants, Fadwa, Iqbal et Haydar Thaher, naissent de leur union.

 

À l'instar de la famille al-Hilli, les al-Saffar quittent l'Irak après l'arrivée du parti Baas. Ils rejoignent la Suède, où ils parviennent à refaire leur vie et obtiendront la nationalité suédoise. Les enfants fréquentent de prestigieuses écoles, et rapidement Iqbal et Fadwa quittent la maison, pour rejoindre les États-Unis et le Royaume-Uni. Chez les al-Allaf on parle en arabe et en anglais, d'après des documents de police relayés par l'AFP en septembre 2012.

 

Car la police s'est plusieurs fois rendue au domicile de Suhaila al-Allaf et de son mari, leur fils Haydar Thaher se révélant être d’une nature violente. Il bat et menace plusieurs fois ses parents. Mais ceux-ci ont toujours refusé de porter plainte contre leurs fils, préférant que l'affaire reste au sein de la famille. Haydar Thaher effectuera cependant plusieurs séjours en centre spécialisé, puis quelques jours en détention après avoir battu ses parents.  Cela lui vaudra d’ailleurs d’être un temps suspecté après la mort de sa mère.

 

Le mari de Suhaila décède en 2011. Très proche de ses filles Iqbal et Fadwa, Suhaila voyageait souvent jusqu'en Grande-Bretagne pour leur rendre visite, ainsi qu'à ses petits enfants.

Les éléments qui permettent de retracer la vie de Suhaila al-Allaf sont maigres, mais permettent de dresser le portrait d'une  

Ils rejoignent la Suède, où ils parviennent à refaire leur vie. Ils obtiendront la nationalité suédoise. Les enfants fréquentent de prestigieuses écoles, et rapidement Iqbal et Fadwa quittent la maison, pour rejoindre les États-Unis et le Royaume-Uni. Chez les al-Allaf on parle en arabe et en anglais, d'après des documents de police relayés par l'AFP en septembre 2012.

Car la police s'est plusieurs fois rendue au domicile de Suhaila al-Allaf et de son mari, leur fils Haydar Thaher se révélant être d’une nature violente. Il bat et menace plusieurs fois ses parents. Mais ceux-ci ont toujours refusé de porter plainte contre leurs fils, préférant que l'affaire reste au sein de la famille. Haydar Thaher effectuera cependant plusieurs séjours en centre spécialisé, puis quelques jours en détention après avoir battu ses parents.  Cela lui vaudra d’ailleurs d’être un temps suspecté après la mort de sa mère.

 

Le mari de Suhaila décède en 2011. Très proche de ses filles Iqbal et Fadwa, Suhaila voyageait souvent jusqu'en Grande-Bretagne pour leur rendre visite, ainsi qu'à ses petits enfants.

Les éléments qui permettent de retracer la vie de Suhaila al-Allaf sont maigres, mais permettent de dresser le portrait d'une femme forte qui s'est reconstruite une vie après son départ d'Irak, et profondément attachée à ses enfants.

C'est en 1938 que Suhaila voit le jour en Irak. Elle se marie assez jeune à Abdul-Amir al-Saffar, un homme fortuné et influent à Bagdad. Trois enfants, Fadwa, Iqbal et Haydar Thaher, naissent de leur union.

À l'instar de la famille al-Hilli, les al-Saffar quittent l'Irak après l'arrivée du parti Baas.

La grand-mère

Moyen-Orient, Europe et

Etats-Unis.

 

Née en 1965 en Irak, Iqbal fuit le pays avec sa famille pour gagner la Suède. En Europe du Nord, elle effectue des études poussées qui feront d'elle une dentiste réputée. Mais la jeune femme veut vivre le rêve américain, et s'établir comme dentiste aux États-Unis, où elle arrive en février 1999.

 

C'est là-bas qu'Iqbal se marie, pour la première fois. Celle qui se fait appeler Kelly épouse James Dudley Thompson, âgé de treize ans de plus qu’elle, et qui vit en Louisiane. Une union intéressée selon le fils de cet amateur de motos et de cigares, comme il l’expliquait au Daily Mail en 2014 : « Nous savions tous que Kelly s’était mariée à mon père pour obtenir une carte verte. C’était leur arrangement. [...] Mon père voulait aider Kelly. »

 

Mais outre-Atlantique, Iqbal n'obtient pas la reconnaissance qu'elle attendait. Elle ne peut exercer pleinement son métier, faute d'accord avec l'État de Louisiane, et n'a pu obtenir mieux qu'un travail d'assistante dans un cabinet dentaire. Elle quitte le pays en janvier 2001.

 

L'Irako-suédoise rejoint alors les Émirats Arabes Unis, où elle donne des cours à l'Université des sciences et technologies d'Ajman. C'est à Abou Dabi qu'Iqbal rencontre Saad, en avril 2003. Le couple se marie rapidement. Seul problème : Iqbal était toujours mariée. Un lourd secret qu'elle avait confié à très peu de personnes, et que Saad aurait appris sur le tard. Elle divorcera finalement de son premier mari quelques temps après le mariage.

 

Après cette union, Iqbal accepte de rejoindre Saad en Grande-Bretagne, où elle aura deux filles : Zainab puis Zeena. Son intégration à la vie du quartier s'est parfaitement déroulée selon plusieurs témoignages récoltés par les médias britanniques. Iqbal prévoyait de reprendre le travail, après avoir mis son activité entre parenthèses suite à la naissance de ses filles.

Comme pour son mari Saad, la vie d'Iqbal al-Allaf, dentiste âgée de 47 ans, s'étale sur plusieurs pays, entre

Celle qui se fait appeler Kelly épouse James Dudley Thompson, âgé de treize ans de plus qu’elle, et qui vit en Louisiane. Une union intéressée selon le fils de cet amateur de motos et de cigares, comme il l’expliquait au Daily Mail

en 2014 : « Nous savions tous que Kelly s’était mariée à mon père pour obtenir une carte verte. C’était leur arrangement. [...] Mon père voulait aider Kelly. »

Mais outre-Atlantique, Iqbal n'obtient pas la reconnaissance qu'elle attendait. Elle ne peut exercer pleinement son métier, faute d'accord avec l'État de Louisiane, et n'a pu obtenir mieux qu'un travail d'assistante dans un cabinet dentaire. Elle quitte le pays en janvier 2001.

 

L'Irako-suédoise rejoint alors les Émirats Arabes Unis, où elle donne des cours à l'Université des sciences et technologies d'Ajman. C'est à Abou Dabi qu'Iqbal rencontre Saad, en avril 2003. Le couple se marie rapidement. Seul problème : Iqbal était toujours mariée. Un lourd secret qu'elle avait confié à très peu de personnes, et que Saad aurait appris sur le tard. Elle divorcera finalement de son premier mari quelques temps après le mariage.

Après cette union, Iqbal accepte de rejoindre Saad en Grande-Bretagne, où elle aura deux filles : Zainab puis Zeena. Son intégration à la vie du quartier s'est parfaitement déroulée selon plusieurs témoignages récoltés par les médias britanniques. Iqbal prévoyait de reprendre le travail, après avoir mis son activité entre parenthèses suite à la naissance de ses filles.

Comme pour son mari Saad, la vie d'Iqbal al-Allaf, dentiste âgée de 47 ans, s'étale sur plusieurs pays, entre Moyen-Orient, Europe et États-Unis.

Née en 1965 en Irak, Iqbal fuit le pays avec sa famille pour gagner la Suède. En Europe du Nord, elle effectue des études poussées qui feront d'elle une dentiste réputée. Mais la jeune femme veut vivre le rêve américain, et s'établir comme dentiste aux États-Unis, où elle arrive en février 1999. C'est là-bas qu'Iqbal se marie, pour la première fois. 

La mère

londonienne, 

aisé et « extrêmement sympathique». Mais son profil ne se résume pas à celui d'un père de famille de la banlieue londonienne, aisé et hautement diplômé. L'un de ses amis, Gary Aked, déclarait à Paris Match le 20 septembre 2012 que « dès qu’il parle de politique, Saad s’enflamme. Le conflit israélo-palestinien et la crise irakienne sont deux sujets qui lui faisaient perdre ses moyens ». Loin du profil type du Britannique appréciant passer ses vacances en France pour camper, l'histoire personnelle de Saad se révèle plus complexe, sinueuse, et s'étend sur plusieurs pays.

 

L'Irak tout d'abord, où il naît en 1962, trois ans après son frère Zaïd dans une famille bourgeoise de Bagdad. Il est le deuxième et dernier enfant de Kadhim al-Hilli, un ingénieur et chef d'entreprise fortuné. Saad grandit dans un pays en proie à de nombreux atermoiements politiques.

La famille finit par quitter précipitamment l'Irak en juillet 1968, dans des conditions encore mystérieuses aujourd'hui, après l'arrivée au pouvoir du parti Baas de Saddam Hussein.

 

Direction l'Angleterre et le quartier huppé de Pimlico, à Londres. Quelques années plus tard, la famille déménage à Claygate, dans un grand pavillon. Dans cette banlieue cossue de la capitale britannique, Saad peut s'adonner à l'une de ses passions, le vélo. Les parents al-Hilli finissent par divorcer, et le père quitte ses enfants pour l'Espagne. Les deux frères restent avec leur mère. Ils fréquentent des établissements prestigieux en Angleterre. Saad entame alors une carrière d'ingénieur mécanique spécialisé dans l'aéronautique et les satellites. Il lance sa propre entreprise de conseil au début des années 2000, afin de s'octroyer plus de liberté. C'est également en 2002 qu'il obtient définitivement la nationalité britannique.

 

En avril 2003, lors d'un voyage à Abou Dabi, l'homme au regard espiègle et au sourire timide rencontre Iqbal, une dentiste suédoise d'origine irakienne. Saad tombe amoureux. Le couple scelle rapidement leur union, le 28 août 2003. Presque deux ans plus tard naît leur première fille, Zainab, suivie trois ans après de Zeena. La famille s'installe dans la maison de Claygate, après la mort de la mère de Saad. Son père meurt en 2011 en Andalousie, où il résidait.

Saad al-Hilli est décrit comme Le profil de Saad al-Hilli ne se résume pas à celui d'un père de famille de la banlieue

Loin du profil type du Britannique appréciant passer ses vacances en France pour camper, l'histoire personnelle de Saad se révèle plus complexe, sinueuse, et s'étend sur plusieurs pays.

L'Irak tout d'abord, où il naît en 1962, trois ans après son frère Zaïd dans une famille bourgeoise de Bagdad. Il est le deuxième et dernier enfant de Kadhim al-Hilli, un ingénieur et chef d'entreprise fortuné. Saad grandit dans un pays en proie à de nombreux atermoiements politiques. La famille finit par quitter précipitamment l'Irak en juillet 1968, dans des conditions encore mystérieuses aujourd'hui, après l'arrivée au pouvoir du parti Baas de Saddam Hussein.

 

Direction l'Angleterre et le quartier huppé de Pimlico, à Londres. Quelques années plus tard, la famille déménage à Claygate, dans un grand pavillon. Dans cette banlieue cossue de la capitale britannique, Saad peut s'adonner à l'une de ses passions, le vélo. Les parents al-Hilli finissent par divorcer, et le père quitte ses enfants pour l'Espagne. Les deux frères restent avec leur mère. Ils fréquentent des établissements prestigieux en Angleterre. Saad entame alors une carrière d'ingénieur mécanique spécialisé dans l'aéronautique et les satellites. Il lance sa propre entreprise de conseil au début des années 2000, afin de s'octroyer plus de liberté. C'est également en 2002 qu'il obtient définitivement la nationalité britannique.

 

En avril 2003, lors d'un voyage à Abou Dabi, l'homme au regard espiègle et au sourire timide rencontre Iqbal, une dentiste suédoise d'origine irakienne. Saad tombe amoureux. Le couple scelle rapidement leur union, le 28 août 2003. Presque deux ans plus tard naît leur première fille, Zainab, suivie trois ans après de Zeena. La famille s'installe dans la maison de Claygate, après la mort de la mère de Saad. Son père meurt en 2011 en Andalousie, où il résidait.

Après le drame, Saad al-Hilli est décrit par ses voisins dans la presse comme « un homme absolument charmant » et

« extrêmement sympathique ». Mais son profil ne se résume pas à celui d'un père de famille de la banlieue londonienne, aisé et hautement diplômé.

 

L'un de ses amis, Gary Aked, déclarait à Paris Match le 20 septembre 2012 que

« dès qu’il parle de politique, Saad s’enflamme. Le conflit israélo-palestinien et la crise irakienne sont deux sujets qui lui faisaient perdre ses moyens ».

Le père

Portait

d'une famille décimée

 

Portrait d'une

famille décimée