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Deux mois après les faits, en novembre 2012, des médias comme L’Est républicain ou en Belgique, le site web de la RTBF, annoncent que les enquêteurs de la section de recherches de Nancy se seraient rapprochés de leurs collègues d’Annecy. Selon eux, ils souhaitent alors effectuer des recoupements entre la tuerie de Chevaline et l’affaire Baligant, sur laquelle ils travaillent.

 

Un rapprochement confirmé par Thomas Pison, alors procureur de la République de Nancy. Un an auparavant, dans la nuit du 18 au 19 juillet 2011, Xavier Baligant, un Belge de 30 ans en vacances en France, s’arrête sur une aire d’autoroute de l’A31 à Colombey-les-Belles. Alors qu’il laisse ses deux enfants de quatre et six ans, endormis seuls dans la voiture pour se rendre aux toilettes,

il est abattu froidement de quatre balles. Sept ans après les faits, ce meurtre n’est toujours pas élucidé, tout comme l’affaire Chevaline.

 

Si les enquêteurs ne se sont jamais exprimés publiquement sur un possible rapprochement entre ces affaires, des journaux ont pointé certaines similitudes. Ainsi, la RTBF évoque sur son site que dans les deux cas, les victimes sont des touristes séjournant en France, et dont les enfants sont restés en vie.

Des arguments qui apparaissent toutefois très contestables car possiblement communs à de nombreuses affaires criminelles. Par ailleurs, la fillette aînée de la famille al-Hilli a reçu une balle et a été frappée à la tête, sans doute avec l’intention de la tuer.

Enfin, la dernière similitude mentionnée par ces médias porte sur l’arme du crime. À l’époque, le journal britannique The Sun avance, dans un article supprimé de leur site depuis, que l’arme utilisée à Chevaline pourrait être la même qu’à Colombey-les-Belles. Mais cette hypothèse se révèle finalement fausse. En revanche, les deux armes utilisées ont comme point commun d’être des modèles utilisés autrefois par l’armée suisse. La comparaison s’arrête donc ici, et rien ne prouve, pour l’heure, qu’il s’agisse du (ou des) même(s) tueur(s).

 

 

 

 

 

 

L’affaire Baligant :

des similitudes avec la tuerie de Chevaline

L’affaire Baligant :

des similitudes avec

la tuerie de Chevaline

Dans les mois qui suivent la tuerie de Chevaline, plusieurs médias font état d'une piste pouvant mener à une autre affaire non élucidée : le meurtre de Xavier Baligant, un an plus tôt dans l’Est de la France. Bien que le procureur de la République de Nancy ait confirmé ce rapprochement, les enquêteurs ne se sont pas exprimés davantage à ce sujet.

Deux mois après les faits, en novembre 2012, des médias comme L’Est républicain ou le site web de la RTBF, un média belge, annoncent que les enquêteurs de la section de recherches de Nancy se seraient rapprochés de leurs collègues d’Annecy. Selon eux, ils souhaitent alors effectuer des recoupements entre la tuerie de Chevaline et l’affaire Baligant, sur laquelle ils travaillent.

 

Un rapprochement confirmé par Thomas Pison, alors procureur de la République de Nancy. Un an auparavant, dans la nuit du 18 au 19 juillet 2011, Xavier Baligant, un Belge de 30 ans en vacances en France, s’arrête sur une aire d’autoroute de l’A31 à

Colombey-les-Belles. Alors qu’il laisse ses deux enfants de quatre et six ans, endormis seuls dans la voiture pour se rendre aux toilettes, il est abattu froidement de quatre balles. Sept ans après les faits, ce meurtre n’est toujours pas élucidé, tout comme l’affaire Chevaline.

 

Si les enquêteurs ne se sont jamais exprimés publiquement sur un possible rapprochement entre ces affaires, des journaux ont pointé certaines similitudes. Ainsi, la RTBF évoque sur son site que dans les deux cas, les victimes sont des touristes séjournant en France, et dont les enfants sont restés en vie. Des arguments qui apparaissent toutefois très contestables car possiblement communs à de nombreuses affaires criminelles. Par ailleurs, la fillette aînée de la famille al-Hilli a reçu une balle et a été frappée à la tête, sans doute avec l’intention de la tuer.

 

Enfin, la dernière similitude mentionnée par ces médias porte sur l’arme du crime. À l’époque,

le journal britannique The Sun avance, dans un article supprimé de leur site depuis, que l’arme utilisée à Chevaline pourrait être la même qu’à Colombey-les-Belles. Mais cette hypothèse se révèle finalement fausse. En revanche, les deux armes utilisées ont comme point commun d’être des modèles utilisés autrefois par l’armée suisse. La comparaison s’arrête donc ici, et rien ne prouve, pour l’heure, qu’il s’agisse du (ou des) même(s) tueur(s).

Dans les mois qui suivent la tuerie de Chevaline, plusieurs médias font état d'une piste pouvant mener à une autre affaire non élucidée : le meurtre de Xavier Baligant, un an plus tôt dans l’Est de la France. Bien que le procureur de la République de Nancy ait confirmé ce rapprochement, les enquêteurs ne se sont pas exprimés davantage à ce sujet.