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Le 4 novembre 2013, le portrait-robot du mystérieux motard est diffusé. Très vite, les enquêteurs commencent à recevoir des témoignages

de personnes persuadées de le reconnaître.

 

Quelques mois plus tard, le 18 février 2014, les gendarmes croient alors avoir trouvé qui se cache sous le casque si particulier. Un homme

est interpellé : il s’agit d’Éric Devouassoux, ancien policier municipal

et collectionneur d’armes de la Seconde Guerre mondiale. Cependant,

les auditions et les perquisitions ne permettent pas de faire de lui un potentiel suspect. Après son interpellation, cette homme de 48 ans est tout de même mis en examen pour trafic d’armes.

 

Selon Éric Devouassoux, l’impact médiatique de cette histoire lui a fait perdre son emploi. L’homme a même eu l’intention d’écrire au président François Hollande, pour se plaindre que son nom a été « sali » par l’enquête.

 

C’est finalement en mars 2015 que le vrai motard est identifié par les gendarmes, grâce aux investigations téléphoniques. Chef d’entreprise originaire de Lyon, il était près de Chevaline le jour du meurtre pour faire du parapente. Il a expliqué ne pas s’être présenté plus tôt, n’ayant pas fait le rapprochement entre sa présence dans la zone, le meurtre et

son portrait-robot. Le jour de la tuerie, l’homme emprunte à moto une portion de la route de Combe d’Ire, interdite aux véhicules. Il fait alors demi-tour, suite à la demande des gardes-forestiers, et passe devant le parking avant le meurtre. Le procureur de l’époque, Éric Maillaud,

le considère alors « au-dessus de tout soupçon » et la piste est définitivement abandonnée.

La piste longtemps privilégiée

du motard

 

La piste longtemps privilégiée

du motard

Dès le lendemain du drame, les gendarmes se sont penchés sur la piste du motard. Ce n’est pourtant qu’un an après qu’ils ont décidé de diffuser son portrait-robot au grand public.

Le 4 novembre 2013, le portrait-robot du mystérieux motard est diffusé. Très vite, les enquêteurs ont commencé à recevoir des témoignages de personnes persuadées de le reconnaître.

Quelques mois plus tard,

le 18 février 2014, les gendarmes croient alors avoir trouvé qui se cache sous ce casque si particulier. Un homme est interpellé : il s’agit

d’Éric Devouassoux, ancien policier municipal et collectionneur d’armes de la Seconde Guerre mondiale.

 

Cependant, les auditions et les perquisitions ne permettent pas de faire de lui un potentiel suspect. Après son interpellation, cette homme de 48 ans est tout de même mis en examen pour trafic d’armes. Selon Éric Devouassoux, l’impact médiatique de cette histoire lui a fait perdre son emploi. L’homme a même eu l’intention d’écrire au président François Hollande, pour se plaindre que son nom a été « sali » par l’enquête, ainsi que des dommages personnels dus à sa garde à vue.

 

C’est finalement en mars 2015 que le vrai motard est identifié par les gendarmes, grâce aux investigations téléphoniques. Chef d’entreprise originaire de Lyon, il était près de Chevaline

le jour du meurtre pour faire du parapente. Il a expliqué ne pas s’être présenté plus tôt, n’ayant pas fait le rapprochement entre sa présence dans la zone, le meurtre et son portrait-robot.

 

Le jour de la tuerie, l’homme emprunte à moto une portion de la route de Combe d’Ire, interdite aux véhicules. Il fait alors

demi-tour, suite à la demande des gardes-forestiers, et passe devant le parking avant le meurtre.

Le procureur de l’époque, Éric Maillaud, le considère alors « au-dessus de tout soupçon » et la piste est définitivement abandonnée.


 

Dès le lendemain du drame, les gendarmes se sont penchés sur la piste du motard. Ce n’est pourtant qu’un an après qu’ils ont décidé de diffuser son portrait-robot au grand public.

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