Après avoir été mis en examen pour la disparition et la mort de la petite Maëlys à Pont-de-Beauvoisin en août 2017, et pour l'assassinat du caporal Arthur Noyer en avril 2017, le nom de Nordahl Lelandais est également apparu dans l'enquête sur la tuerie de Chevaline. En cause : la proximité géographique de ces crimes. En l'état, cette piste est a priori écartée, même si des vérifications sont toujours en cours à la section de recherche de Chambéry.
Les affaires Maëlys et Arthur Noyer ont notamment montré que Nordahl Lelandais enlevait ses victimes et faisait disparaître leurs corps. Un mode opératoire qui diffère de celui du tueur de Chevaline. En décembre 2017, une source judiciaire affirmait dans le Point : « L'exécution des al-Hilli et de Sylvain Mollier a été réalisée de sang-froid, presque à bout portant. L'arme du crime est surtout utilisée par des professionnels aguerris au tir. À ce stade de l’étude de la personnalité de Nordahl Lelandais, rien n'indique qu'il ait cette capacité à rationaliser ses gestes dans une situation de tension extrême. Il faut rappeler que le tueur assassine quatre personnes en deux minutes en prenant le temps de recharger son arme puis de quitter les lieux et de disparaître. »
Tous les éléments de l’enquête ont été regroupés grâce à la méthode Anacrim : téléphones portables, immatriculations, identités, etc. Parmi les 10.000 portables qui ont borné dans les environs après la découverte des corps à Chevaline, aucune trace de celui de Nordahl Lelandais.