Dans l’hypothèse d’une tuerie aux racines locales, où Sylvain Mollier aurait pu être la cible et non un « dommage collatéral », une autre piste a été explorée : celle d’un désaccord avec la famille de sa compagne.
Bien que rapidement écartée par les enquêteurs, cette hypothèse a été privilégiée par certains médias anglais. En décembre 2012, le Sunday Times affirme que Sylvain Mollier était en désaccord avec sa belle-famille à propos de leur héritage : la pharmacie familiale, estimée à 1,3 million d’euros.
Cependant, Sylvain Mollier et Claire Schutz, n’étaient pas mariés. Cette piste a donc vite été rayée de l’enquête. Dès le 17 septembre 2012, le procureur de la République d’Annecy de l’époque, Éric Maillaud, a assuré que la piste du cycliste était « fermée à 99,9% », déclarant que ce dernier était « arrivé sur place purement par erreur. » Par ailleurs, selon Éric Maillaud, la famille a affirmé qu’il n'existait pas de contentieux ni de conflit particulier entre Sylvain Mollier et sa belle-famille.
D’après Maître Blanvillain, avocate de la famille du cycliste tué, l’enquête continue d’avancer, dans la confidentialité, condition sine qua non pour tenter de résoudre cette affaire.