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Zainab, touchée par balle à l’épaule et présentant plusieurs fractures du crâne, se réveille après quatre jours de coma artificiel à l’hôpital de Grenoble, où elle a été héliportée.

 

La fillette décrit un seul homme, « un méchant », sur les lieux du crime où son père, sa mère et sa grand-mère ont été tués. Elle ne se souvient que de cris terribles, lui hurlant de remonter dans la voiture. À son réveil, le seul souhait de la fille de 7 ans est de retourner en Angleterre pour rejoindre sa petite sœur Zeena, 4 ans, également rescapée de la tuerie.

 

Elle s’exprime très brièvement sur la peur qu’elle a ressentie, sans vraiment revenir sur les faits en eux-mêmes. Des représentants des autorités britanniques et des travailleurs sociaux anglais recueillent ses déclarations. Se joignent à eux des enquêteurs français formés à ce type de situation et réunis dans la cellule « Mélanie », dédiée aux auditions filmées et aux enregistrements de mineurs.

 

Selon eux, inutile d’insister. Zainab choisira elle-même le moment pour en parler, peut-être une fois en Angleterre. Si elle décide de se confier, elle sera entendue par des policiers anglais et des gendarmes français. Mais cinq ans après les faits, le seul témoin direct n’a toujours pas délivré de nouvelles informations.

Réveil de Zainab,seul témoin direct du massacre

Réveil de Zainab, seul témoin direct du massacre

Zainab, touchée par balle à l’épaule et présentant plusieurs fractures du crâne, se réveille après quatre jours de coma artificiel à l’hôpital de Grenoble, où elle a été héliportée.

 

La fillette décrit un seul homme,

« un méchant », sur les lieux du crime où son père, sa mère et sa grand-mère ont été tués. Elle ne se souvient que de cris terribles, lui hurlant de remonter dans la voiture. À son réveil, le seul souhait de la fille de 7 ans est de retourner en Angleterre pour rejoindre sa petite sœur Zeena, 4 ans, également rescapée de la tuerie.

 

Elle s’exprime très brièvement sur la peur qu’elle a ressentie, sans vraiment revenir sur les faits en eux-mêmes. Des représentants des autorités britanniques et des travailleurs sociaux anglais recueillent ses déclarations. Se joignent à eux des enquêteurs français formés à ce type de situation et réunis dans la cellule « Mélanie », dédiée aux auditions filmées et aux enregistrements de mineurs.

 

Selon eux, inutile d’insister. Zainab choisira elle-même le moment pour en parler, peut-être une fois en Angleterre. Si elle décide de se confier, elle sera entendue par des policiers anglais et des gendarmes français. Mais cinq ans après les faits, le seul témoin direct n’a toujours pas délivré de nouvelles information.